Consomm’acteurs BIO est bien plus qu’une simple épicerie bio. L’endroit accueille des expositions et est en passe de devenir un lieu de réflexion et de loisirs où l’on peut s’initier au yoga ou à la sophrologie et débattre sur l’art et la philosophie.
Vendredi soir, Philippe Mengue, en maître de cérémonie, orchestrait un débat sur l’art contemporain et ses enjeux. Dans la salle, de nombreuses personnalités, artistes, responsables de la culture, enseignants, historiens, écrivains et amateurs se sont interrogés sur le malaise rencontré depuis les années 90 par l’art contemporain.
De nombreux philosophes et intellectuels français déclarent que l’art contemporain est une imposture, voire une impasse. Certes à chaque époque il y a toujours eu des conservateurs et des novateurs qui s’affrontent mais la crise actuelle risque fort de faire vaciller cette modernité sur son socle au risque d’entrainer dans sa chute de puissants enjeux économiques et financiers. Depuis que Marcel Duchamp a dissocié l’art et la beauté, il est difficile de reconnaitre une œuvre d’art. Maintenant est beau ce qui est cher, et l’art contemporain reste souvent incompris pour les non initiés d’où l’utilité d’en débattre.
Exposition des œuvres de Stéphanes Lehembre, Martine Mengue-Blanc, Patricia Roussel jusqu’au 30 juin au Consomm’acteurs Bio (rond-point de l’entrée d’Apt, entre Bricomarché et Gifi).
J. B. – La Provence